La fauconnerie est l’art de prendre du gibier sauvage dans son milieu naturel, au moyen d’un oiseau affaité.

Les spécialistes en situent l’origine historique dans les vastes plaines d’Asie centrale où se reproduisent ou transitent de très nombreuses espèces de rapaces, faucons pèlerins et faucons sacres, laniers, gerfauts et aigles royaux. C’est également dans cette région que les paléontologues situent dès le Néolithique la domestication du cheval.

Dans le langage propre à la fauconnerie , le verbe « fauconner » signifie monter à droite, hors montoir. L’expression « monter en fauconnier » est passée dans le langage équestre courant, comme beaucoup de termes propres à la chasse au vol.

Hubert Beaufrère, Lexique de la chasse au vol : terminologie française du XVIe au XXe siècle, Nogent-le-Roi, Jacques Laget, 2004

Il existe en fauconnerie deux types de vols :

  • Le bas vol, pour lequel on utilise des oiseaux de poing, aigles, autours des palombes ou éperviers. L’oiseau, dont la tête est découverte, saute du poing au départ du gibier, à la poursuite de sa proie, qui peut être soit au sol (lapin, lièvre, renard etc..) soit en vol (perdrix, canard…)
  • En haut vol, l’oiseau de chasse, préalablement « déchaperonné » s’envole lors de l’arrêt du chien ou sur supposition de la présence d’un gibier ; il monte alors à la verticale de son fauconnier, le plus haut possible : au départ du gibier, l’oiseau pique, accroche le gibier (on dit alors qu’il le « lie ») ou le frappe violemment avec ses serres ( on dit qu’il le « buffete » ) puis le saisit, assommé, au sol.