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L’équitation devient un sport à proprement parler au XXe siècle. Les sports équestres sont reconnus disciplines olympiques aux Jeux olympiques de Stockholm en 1912. D’origine militaire, ils se déclinent en trois disciplines : le dressage, le saut d’obstacles et le concours complet. Ce dernier est d’ailleurs un dérivé des anciennes épreuves de championnat du cheval d’arme, instauré pour tester la résistance des chevaux de l’armée. Jusqu’au milieu du XXe siècle, ces trois sports n’étaient alors représentés que par des officiers de cavalerie. Il faudra attendre les années 1960 pour que l’équitation gagne la sphère civile et soit placée sous la tutelle du ministère des Sports (1969).
La recherche d’une activité équestre alliant plaisir, écoute du cheval, contact avec la nature, voire sécurité, légitime le développement croissant de certaines disciplines.
Malgré l’engouement qu’elles connaissent et leur implantation dans les pratiques équestres actuelles, les trois disciplines olympiques ne sont pas les seules à s’imposer. En tout, la Fédération française d’équitation reconnaît 29 disciplines équestres (endurance, polo, attelage, voltige, TREC, pony games, équitation de travail, etc.). Depuis une petite vingtaine d’années, la recherche d’une activité équestre alliant plaisir, écoute du cheval, contact avec la nature, voire sécurité, explique le développement croissant de certaines disciplines comme la Doma Vaquera, l’équitation western ou encore l’endurance. La plupart de ces disciplines ou sports sont issus de traditions culturelles venues d’ailleurs. Ainsi, le polo provient de l’Asie mineure, quand le hunter n’est autre qu’une déclinaison des chasses anglaises au renard. Plus que la pratique d’un sport, c’est parfois l’appartenance et l’adhésion à une culture particulière qui motivent les cavaliers. Une démarche qui s’illustre notamment par l’intérêt grandissant porté aux races spécifiques de ces pratiques (palomino, ibérique…).