Pour les nécessités de son service, la Garde républicaine perpétue des métiers anciens nécessaires à l'entretien des équipements des cavaliers et fantassins. Ses maîtres artisans continuent de transmettre de génération en génération ce patrimoine culturel immatériel de savoir-faire.

Les selliers sont chargés d'entretenir les selles et les harnachements d'arme, datant de la Première Guerre mondiale pour les plus anciens et toujours utilisés par le régiment de cavalerie. La qualité irréprochable des cuirs et la méthode traditionnelle de fabrication sont garantes de leur solidité en service et de leur bonne conservation.

Les casques de cavalerie, du modèle des cuirassiers de l'Empire, ne comportent pas moins de 80 pièces d'acier ou de laiton rivetées ou soudées sur place. Leur crinière noire ou rouge est toujours en crin naturel.

La Garde républicaine perpétue des métiers anciens nécessaires à l'entretien des équipements des cavaliers et fantassins. Ses maîtres artisans continuent de transmettre de génération en génération ce patrimoine culturel immatériel de savoir-faire.

Les armuriers veillent à l'entretien des 1 300 sabres de modèle 1822, 1845 et 1923 en service dans les unités. La corrosion naturelle ou parfois les chutes de cheval nécessitent des opérations variées telles que soudure, fourbissage et polissage, requérant la sûreté du coup d'œil et une grande précision de la main. Les armuriers sont également capables de réaliser les poignées en bois de hêtre, recouvertes de cuir et de laiton torsadé.

Le tailleur-modéliste de la Garde, en se livrant également à un patient travail de recherche, confectionne les uniformes anciens revêtus par les fantassins et cavaliers lors d'évocations historiques en public.

La collection actuelle compte 700 costumes couvrant l'époque de Saint Louis, François Ier, Louis XV, la Révolution, le Ier Empire et la Restauration.