Les premières courses ont lieu à Maisons-Laffitte dès 1833 à l’initiative de Jacques Laffitte et de son neveu Charles et les charmes du site sont alors vantés par Thomas Bryon dans le premier Racing-Calendar français. Toutefois, la construction d’un grand hippodrome avec tribunes fixes et pavillon de pesage ne date que de 1878, année de l’Exposition Universelle. Joseph Oller qui en était le commanditaire devait à cette occasion organiser les courses internationales. L’architecture de ces tribunes appartient encore à la génération des premiers hippodromes : simples gradins surmontés d’un large auvent supporté par des colonnes de fonte avec pour seul décor des lambrequins.

En 1970-1972 sous l’impulsion de Marcel Boussac, l’hippodrome actuel est construit et devient à son époque le plus moderne d’Europe, avec un bâtiment d’une capacité de 3 500 places debout et 2 500 assises.

En 1902, est inauguré un nouvel hippodrome construit par André Raimbert. Des tribunes jusqu’aux pavillons les plus modestes du centre de la pelouse, l’architecte adopte le néo-régionalisme normand. Pans de bois aux multiples combinaisons, toits à pans brisés aux nombreux décrochements, épis de faîtage pittoresques, l’ensemble est un bel exemple d’architecture hippique à connotation vernaculaire, déjà illustré par les tribunes de l’hippodrome de la Fouilleuse à Saint-Cloud. En 1970-1972 sous l’impulsion de Marcel Boussac, l’hippodrome actuel est construit et devient à son époque « le plus moderne d’Europe », voulant rivaliser avec celui de New-Market : les cabinets d’architectes Are Leriche, Milanovitch et Lizero conçoivent un bâtiment d’une capacité de 3 500 places debout et 2 500 assises avec trois halls de 3 650 m2, six salles et un restaurant panoramique.