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- Le renouveau du cheval de trait
On constate aujourd'hui un renouveau de l'utilisation du cheval de trait, qui reste ponctuelle, mais néanmoins présente, ne serait-ce que par l'intérêt que son usage suscite auprès du public.
Dans certaines agglomérations urbaines, le cheval est utilisé pour la petite collecte de déchets ménagers. Les arguments mis en avant sont d'ordre écologique (une empreinte carbone réduite de moitié par rapport à des véhicules motorisés) et social (importance du lien que crée la présence d'un cheval auprès de la population).
Le cheval est employé également dans le travail de la vigne. En 2005, on comptait environ 80 chevaux vignerons. L'argument principal utilisé par les viticulteurs est, outre leur passion pour le cheval, la possibilité d'un entretien de la vigne sans produits chimiques, avec un animal dont le poids évite de tasser le sol, ce qui augmenterait l'espérance de vie des ceps.
Un cheval coûte 9 400 euros par an, contre 13 700 euros pour un camion classique et 22 800 euros pour un camion électrique.
Association Hippotese
Le cheval est présent dans le maraîchage biologique qui se pratique sur des cultures de petite surface, où l'animal peut jouer un rôle bien plus efficace que celui du tracteur. En France, en 2012, on estime qu'environ 12,5 millions d'hectares sont encore cultivés avec l'aide de chevaux.
Le cheval est également utilisé par des entreprises de débardage. En 2009, plus de 40 entreprises de débardage étaient recensées. Pour le travail sur des terrains accidentés, ou de faible étendue, le travail du cheval s'avère indispensable. Sur d'autres étendues urbaines en revanche, comme les parcs, son utilisation relève d'un choix politique et écologique.