L’anatomie a été l'un des piliers de la formation des premiers vétérinaires et chaque école développa une collection pédagogique rassemblant des pièces très variées.

Le musée Fragonard de l’École d’Alfort possède plusieurs centaines de moulages colorés, en plâtre, représentant les muscles ou les viscères des animaux domestiques à l’échelle naturelle. Ses plus anciennes pièces sont celles que réalisa Honoré Fragonard (1732-1799) entre 1766 et 1771. Ces écorchés sont de véritables cadavres humains et animaux qui ont été momifiés pour pouvoir présenter leur anatomie dans les périodes où la dissection de cadavres n’était pas possible. Le plus impressionnant est probablement le cavalier, un jeune homme monté sur un cheval lancé à vive allure ; alliant qualité technique et dimension esthétique, cette pièce est révélatrice d’un mouvement qui prend ses racines dans le XVIIIe siècle et tend à démontrer l’inéluctable rapprochement entre l’homme et les animaux.

La pièce la plus impressionnante du musée Fragonard est le cavalier, un jeune homme monté sur un cheval lancé à vive allure ; alliant qualité technique et dimension esthétique, cette pièce est révélatrice d’un mouvement qui tend à démontrer l’inéluctable rapprochement entre l’homme et les animaux.

L’observateur pouvait ainsi constater que ces deux êtres, en apparence si dissemblables, sont bâtis sur le même schéma et qu’il n’y a que des variations entre les deux anatomies.

De nombreuses collections des écoles vétérinaires comprennent les pièces en papier mâché que le Dr Auzoux (1797-1880) consacra au cheval. Les plus impressionnantes sont les grands mannequins qu’il produisit à partir de 1844 pour mimer la dissection de cette espèce.