Les travaux de remise en état d’une voiture doivent répondre à un objectif précis : conserver la voiture comme objet de collection, ou l’utiliser pour pratiquer l'attelage. Ce choix déterminera la nature et l’étendue de la restauration ou de la rénovation.

Dans le premier cas, l’état originel de l’objet doit être préservé le plus possible. La restauration se limitera alors aux interventions indispensables pour assurer la conservation de l’objet, et sa bonne présentation. Plus ces interventions seront discrètes, plus la voiture gardera de valeur : valeur de témoignage historique et technique, comme objet de référence, mais aussi valeur marchande.

La restauration d'une voiture ancienne se limite aux interventions indispensables pour assurer la conservation de l’objet, et sa bonne présentation.

Dans le second cas, tout en s’efforçant de conserver le plus d’éléments d’origine, il faudra redonner à la voiture la solidité indispensable à la sécurité des personnes transportées et à celle des chevaux. Cette obligation conduira souvent à refaire et à remplacer des éléments fragilisés par des altérations, alors que, dans le cas précédent, on les aurait conservés après une simple consolidation. Une voiture destinée à rouler, doit résister à la puissante traction des chevaux, aux cahots provoqués par les irrégularités et accidents de terrain, au poids des passagers.

Ces travaux ont leur limite. Une voiture dont le mauvais état a rendu indispensable la reconstruction intégrale de la caisse et des roues, n’a plus aucun caractère d’authenticité : le résultat d’une telle rénovation n’est, au mieux, qu’une copie exacte.