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- Les nouveaux cavaliers du XXe siècle
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Outre le développement des sports équestres et l’attrait pour la compétition, l’équitation connaît également une version plus ludique et moins violente. En effet, le loisir n’est pas nécessairement synonyme de sport, bien au contraire. Les motivations liées à cette pratique ludique révèlent le désir d’un retour à la nature, de déconnexion du quotidien. Déjà en 1982, une enquête montrait que le simple « contact avec le cheval » légitimait à 90,3% les motivations des nouveaux cavaliers. Ce besoin de dépaysement, de grands espaces, de liberté s’est donc incarné dans des pratiques équestres d’abord laissées pour compte : la randonnée, les équitations de travail (western, doma vaquera, camarguaise), le tourisme équestre, l’équitation éthologique.
14 millions de personnes déclarent désirer faire du cheval.
Enquête TNS SOFRES sur un échantillon de 30 000 foyers en France en 2006-2007
Depuis une quinzaine d’années, ces équitations commencent véritablement à se développer de manière importante, attirant de nouveaux pratiquants, revenus pour certains des disciplines traditionnelles (dressage, obstacle, complet). Plus ludique, plus naturelle, plus conviviale, cette manière d’aborder l’équitation et le cheval favorise la détente.
Seuls ou en groupe, avec leurs propres chevaux ou des chevaux de clubs, les cavaliers de loisirs veulent avant tout se faire plaisir, profiter d’une relation particulière avec l’animal, sans se soumettre au stress de la compétition et du jugement.