Après une disparition presque totale, l’attelage est réapparu dans la seconde moitié du XXe siècle sous deux formes distinctes : la compétition sportive, invention moderne qui a pris place parmi les disciplines équestres de haut niveau, et l’attelage de tradition qui est la recherche d’une pratique idéale de l’attelage, conjuguant beauté formelle de l’équipage et excellence du menage.

L’utilisation de voitures anciennes est la spécificité des concours d'attelage de tradition. Ils sont l’occasion de montrer au public des voitures en bon état d’origine ou restaurées, attelées et en action, c’est-à-dire un patrimoine vivant.

L’attelage de tradition se pratique avec des chevaux de sang, des chevaux de trait et des poneys attelés à des voitures anciennes authentiques. Il s’exerce individuellement ou dans le cadre associatif. Les concours d’attelage de tradition (CAT) et les concours internationaux d’attelage de tradition (CIAT) organisés en France par des associations locales ou régionales sous l’égide de l’Association française d’attelage (AFA) et à l’étranger sous celle de l’Association internationale d’attelage de tradition (AIAT) sont les principales manifestations de cette discipline. Ces concours sont une invention française : le premier a eu lieu en 1994 à Saint-Agil (Loir-et-Cher). La plupart des pays européens a adopté pour les concours de tradition le règlement français. Ces concours comportent trois épreuves : une présentation, un routier, une maniabilité.

En 2013 on dénombre une dizaine de concours en France :

  • Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
  • Cuts (Oise)
  • Logis de la Chabotterie (Saint-Sulpice-le-Verdon, Vendée
  • Château de Faucon (Donchery, Ardennes)
  • Lunéville (Meurthe-et-Moselle)
  • Haras national du Pin (Le Pin-au-Haras, Orne)
  • Loches et Beaulieu (Indre-et-Loire)
  • Rambouillet (Yvelines)
  • Deauville (Calvados)