La plupart des races actuelles sont la résultante de croisements et de modifications génétiques apportées par les hommes au cours du temps. Cinquante et une races, françaises ou étrangères, sont reconnues et gérées par les haras nationaux. Chacune de ces races possède ainsi un stud-book, outil permettant de connaître la généalogie de chaque cheval, et de référencer les individus naissant sous l’appellation de la race.

Aujourd’hui, cinquante et une races, françaises ou étrangères, sont reconnues et gérées par les haras nationaux.

Les chevaux sont ainsi classés en chevaux de sang, poneys, chevaux de trait et ânes. Les deux premières catégories servent au loisir, au sport et au travail monté (gendarmerie, gardes forestiers, etc.). Les chevaux de trait œuvrent encore parfois dans les champs (agriculture biologique) ou les bois (débardage), parfois également dans les compagnies de spectacles. Mais l’utilisation de ces derniers pour le travail demeure anecdotique et ne permet pas d’assurer la pérennité de ces représentants. Chacune de ces catégories se décline en plusieurs races, qui continuent d’être améliorées par les hommes. Même si les utilisations des chevaux se sont modifiées au cours des siècles, leurs spécificités morphologiques et physiques continuent de légitimer leurs différentes utilisations. Ainsi, le selle français est considéré comme l’une des meilleures races pour le saut d’obstacles, quand le pur sang anglais incarne l’idéal des courses de galop.