L'utilisation du cheval de trait, muni du collier d'épaules, permet une amélioration de la productivité agricole à partir du Moyen Âge. En effet, même si le bœuf reste l'animal de labour par excellence, l'allure plus rapide du cheval permet d'améliorer les rendements de modes de culture qui se modifient, avec la pratique de l'assolement triennal (blés d'hiver en première sole, blés de printemps ou légumineuses en deuxième sole puis jachère), dans des domaines qui peuvent atteindre des surfaces importantes.

Le cheval de trait a permis une augmentation significative des rendements agricoles.

Au XIXe siècle, la traction hippomobile reste encore très utilisée, surtout dans le Nord-Ouest de la France. Le cheval est employé pour le transport des matériaux, attelé à un chariot (véhicule muni de quatre roues) ou à une charrette (véhicule à deux roues). Il est également utilisé de préférence pour le passage de la herse (outil muni de dents courtes permettant de travailler la terre en surface pour préparer un lit de semences). Il peut aussi tirer un rouleau (outil muti-usages employé pour niveler, tasser les mottes, rouler des céréales ou préparer un lit de semis) ou un tombereau (véhicule destiné au transport en vrac, et dont l'arrière peut basculer).

Après la Seconde Guerre mondiale, l'utilisation du cheval de trait décroît avec l'arrivée de la motorisation. Celui-ci n'est plus rentable, et son usage cesse peu à peu à partir des années 1950.