Les services publics d’archives recèlent en France des richesses remarquables sur le monde du cheval. L'importance de ces fonds a d’abord été mise en lumière dans le Guide des sources de l’histoire du cheval dans les archives publiques françaises, publié en 1993 et qui ciblait principalement les fonds conservés par les Archives nationales.

Dans le contexte de la Révision générale des politiques publiques, l’instruction conjointe publiée en 2007 a incité archivistes et agents des Haras nationaux, détenteurs de deux siècles de mémoire, à œuvrer de concert pour sauvegarder un patrimoine et une mémoire en péril. Ainsi tous les haras ont, au moins partiellement, versé leurs fonds, et en particulier leurs fonds anciens, aux archives départementales. À ce jour, on peut évaluer les fonds des Haras conservés en services publics d’archives à plus de 1 200 mètres linéaires, depuis les origines de l’institution jusqu’au début du XXIe siècle.

Archivistes et agents des Haras nationaux, détenteurs de deux siècles de mémoire, ont œuvré de concert pour sauvegarder un patrimoine et une mémoire en péril.

Les différentes facettes du monde équestre sont documentées par les fonds conservés dans les archives publiques : création et fonctionnement des haras, élevage équin, cheval de service, cheval de travail, aux champs comme dans l’industrie (en particulier aux Archives nationales du monde du travail, où sont conservés de nombreux fonds d’entreprises depuis le XIXe siècle), cheval de guerre (au Service historique de la Défense mais aussi dans les fonds de préfecture), courses hippiques. Archives privées et fonds iconographiques et audiovisuels viennent compléter le panorama d’un patrimoine riche et multiforme.