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En 1870, l’accroissement de la puissance de feu des corps d’armée modifie le rôle de la cavalerie, désormais tenue à une distance de deux ou trois mille mètres des combats. D’une force dédiée au combat et à la rupture, elle se transforme en force d’exploration et de couverture, avec des unités plus petites et légères chargées de missions d’observation et de liaison.
L'éloignement du champ de bataille nécessite des chevaux puissants et résistants, capables de tenir la distance. L’élevage du cheval en est stimulé, mais aussi son entraînement qui doit, par une hygiène et un travail bien menés, l’amener à fournir le maximum de vitesse et de résistance.
Dans la cavalerie, par exemple, il est extrêmement bien porté de connaître beaucoup mieux ses chevaux que ses hommes.
Hubert Lyautey, « Du rôle social de l’officier dans le service militaire universel », Revue des Deux Mondes, 15 mars 1891.
Afin de livrer et gagner la guerre dans les jours qui suivent sa déclaration, il faut que chevaux et cavaliers soient continuellement entraînés pour être immédiatement prêts à ces éventualités. L’invention des compétitions équestres, des grands raids d’endurance ou du championnat du cheval d’armes sont l’une des solutions imaginées pour répondre à cette nouvelle exigence et rendre permanent l’entraînement des cavaliers comme celui des chevaux. Tous ces changements n'ont pas été pas sans conséquences sur l’équitation.