Si, pendant l'âge du Fer (IXe siècle avant J.-C., début de l'ère chrétienne), les chevaux n'ont été déposés que très exceptionnellement dans les tombes, la présence des chars, comme les nombreuses représentations figurées du cheval, prouvent l'importance de son rôle social et symbolique. À la fin du IXe siècle avant J.-C., une nouvelle classe dominante apparaît, composée de cavaliers armés combattant à l'épée. L'usage du fer permet de forger des épées plus longues, qui rendent possible le combat à cheval, et donc, plus de rapidité dans les batailles. Les aristocraties à cheval deviennent des organisations de plus en plus importantes, qui dominent des territoires de plus en plus vastes. Cette nouvelle classe sociale participe d'une nouvelle organisation de la société, où le travail collectif favorise l'élaboration de sépultures dédiées à une élite.

À l'âge du Fer, le cheval devient signe de puissance et support privilégié d'un imaginaire fantastique.

À partir du VIe siècle, apparaissent des chambres funéraires, où la présence des femmes n'est pas rare, contenant un char à quatre roues. Le mobilier funéraire est très riche, avec des grands chaudrons d'importation grecque et de la vaisselle en or. Au second âge du Fer, aux environs du Ve siècle, le nombre de tombes à char se multiplie. La Champagne compte environ 35 000 tombes contenant un char à deux roues.

Au IIe siècle, se forment les grandes cavaleries gauloises, qui s'affronteront bientôt aux armées de César. Le cheval occupe alors une place très importante dans les représentations figurées, chargé sans doute d'une valeur symbolique spécifique, comme on peut le voir sur les pièces de monnaie propres à chaque tribu gauloise.