La cautérisation est l’une des plus anciennes pratiques médicales puisque son utilisation était courante durant l’Antiquité. Dès le XVIIIe siècle, l’opérateur pouvait utiliser des caustiques chimiques d’origine naturelle, comme par exemple le suc de l’aloès, ou créés par la chimie comme le sublimé corrosif (chlorure de mercure) ou des tiges métalliques qui étaient chauffées au rouge dans les forges des villages avant d’être appliquées sur la peau des animaux.

On peut imaginer les souffrances des animaux qui étaient souvent incapables de se tenir debout et de se déplacer pendant une longue période.

Les « feux » servaient dans le traitement de bon nombre d’affections cutanées comme les retraits de verrues, de masses etc. Ils étaient également souvent utilisés lors de tendinites chez le cheval. L’animal était immobilisé puis la peau était brûlée soit en suivant des lignes, des raies, soit en de multiples points, la cautérisation pouvant alors être parfois très profonde. On peut imaginer les souffrances des animaux qui étaient souvent incapables de se tenir debout et de se déplacer pendant une longue période. Ces pratiques ont disparu dans la seconde moitié du XXe siècle.