Écoles de l’Ancien Régime copiées sur le modèle italien de la Renaissance et réservées à la noblesse pour y apprendre le métier des armes et en particulier l’équitation. On en a compté jusqu’à une quarantaine réparties à Paris et en province dans les principales villes. Les premières académies apparurent à partir des années 1595. Dans l’académie d’Antoine de Pluvinel, sise sur l’actuelle place des Pyramides à Paris, on enseignait, non seulement l’équitation mais aussi l’escrime, la littérature, la danse, la peinture, les mathématiques, la musique. Mais dans la plupart des académies, l’enseignement se réduisit à l’équitation. Elles étaient dirigées par un « écuyer du roi » qui recevait ses provisions du Grand Ecuyer de France. Elles commencèrent à décliner avec la création de l’École militaire de Paris en 1756 et la création des écoles régimentaires. Ces académies disparurent en 1793, lorsque la Convention abolit toutes les écoles de l’Ancien Régime.